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Post by halva on Mar 8, 2019 11:30:35 GMT
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Post by frederic on Mar 8, 2019 17:43:46 GMT
C'est la police qui définit le niveau de violence d'une manifestation car elle a les moyens légaux et réels de maintenir l'ordre public. Elle est prête à utiliser la violence nécéssaire en fonction de la violence rencontrée sur le terrain. Le 1e décembre elle a déployé des moyens disproportionnés à la menace. Même s'il y avait des personnes très violentes parmi les manifestants, ce n'était pas nouveau. Les Black Blocks sont là pour entraîner la police fréquemment. Ces moyens disproportionnés sont le résultat de la peur. C'est ce qui explique que le gouvernement n'a pas cherché à rétablir l'ordre démocratique, mais à se défendre contre cette forme de démocratie directe qui est la manifestation. Le gouvernement a eu peur car cette fois, ce ne sont pas des groupuscules anarchistes qui manifestent et qui sont rompus aux coups de matraque dans un jeu bien compris. Cette fois, c'est toute une partie du peuple français, celui qui en est le coeur, qui est venu manifester son mécontentement. La violence policière est le résultat d'abord de la peur du gouvernement, qu'il a voulu sciemment transmettre aux forces de l'ordre. Les forces de l'ordre françaises ne sont pas parfaites, il y a dedans des voyous rapidement engagés, mais la responsabilité écrasante dans les violences envers les manifestants et envers la police est celle du gouvernement. La violence créée par la peur est un phénomène très connu. Malheureusement pour le gouvernement, il n'a pas transmis suffisemment de sa peur au peuple français, c'est la colère qui l'a submergé et c'est cette colère qui entretient le mouvement.
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